Il ne reste plus que quelques jours avant que les rideaux ne se ferment définitivement sur cette année 2023. Comme à l’accoutumée, c’est sûrement dans une ambiance festive que sera accueillie l’année 2024. Il est de tradition à chaque nouvelle année de se souhaiter une bonne année, et ce ne sera pas pour demain que cette tradition prendra fin. Espérons que la nouvelle année qui arrive dans quelques jours soit encore meilleure que les précédentes. Que 2024 apporte un vent de changement dans tous les domaines. C’est d’ailleurs ce changement que la population attend pour ce second quinquennat du président Andry Rajoelina.
Evidemment, le ciel n’a pas été toujours bleu depuis 2019 et ce, en dépit du travail acharné qui a été mené. Il faut admettre que certains wagons étaient défectueux, ralentissant quelquefois l’allure du TGV. En effet, certaines personnes avaient encore adopté les mauvaises traditions héritées des pouvoirs successifs, entachant parfois l’image du gouvernement qui veut faire de la bonne gouvernance son leitmotiv. Se cachant parfois sous les voiles de l’immunité parlementaire, elles ont fait régner un sentiment d’impunité, ayant conduit les citoyens à douter de l’impartialité de la Justice.
Les maintenir dans les rouages du pouvoir ne ferait que perpétuer ces mauvaises pratiques. Il serait donc plus que temps de remplacer ces wagons défectueux pour pouvoir atteindre le réel développement. C’est d’ailleurs l’un des changements tant attendus par la population. Comme disait l’adage, « On ne peut pas faire du neuf avec du vieux », il serait plus que temps d’apporter une touche de changement parmi les membres de l’équipe qui seront à bord du TGV pour les cinq prochaines années. Une lourde décision certes, mais nécessaire pour que le train puisse arriver à quai dans les temps.
Tsilaviny Randriamanga
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