Controverse à Mahajanga à cause de la tentative de reconditionnement et de vente de 50 conteneurs de riz avarié, dangereusement impropre à la consommation humaine. Selon les informations partagées sur les réseaux sociaux, ce riz pourri était destiné au marché intérieur, en particulier à Mahajanga.
La direction régionale de l’Industrialisation, du commerce et de la consommation (DRICC) Boeny, en collaboration avec le Réseau local de protection des droits des consommateurs, a confirmé que le riz en question est visiblement impropre à la consommation humaine et n’était pas destiné à être vendu sur le marché. Ce riz aurait été identifié au port de Mahajanga et transféré à l’entrepôt de Vima (Ex-Sotema).
« Des mesures ont été prises pour éviter que ce riz soit destiné à la consommation humaine », a déclaré le DRICC Boeny, Lambo Mbolanirina Nadia, lors d’une rencontre avec presse à Mahajanga. Après avoir été constaté que ce riz n’était pas consommable, il a été décidé de le « transformer en engrais ». « Le 20 décembre 2023, le processus de transformation du riz avarié en engrais a commencé. Cependant, il est noté qu’il n’y avait aucune autorisation pour que le riz endommagé quitte le lieu initial », a-t-elle déclaré.
Face aux informations selon lesquelles certaines personnes cherchent à redistribuer ce riz sur le marché, des précautions ont été prises pour éviter toute pratique frauduleuse. Le MICC a décidé d’arrêter complètement, dans la matinée d’hier, la transformation de ce riz afin de prévenir d’éventuels problèmes liés à la sécurité alimentaire.
Arh.
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