Le ton est donné et tout le monde est déjà averti. Il n’y aura pas de place pour les personnes corruptibles au sein du nouveau gouvernement. Autrement dit, ceux qui ambitionnent d’intégrer l’équipe de Christian Ntsay, devraient être irréprochables à tous points de vue. Carrément, à nouvelle année, nouvelle gouvernance et compétence. Que demande le peuple !
A l’entendre, le président de la République n’accepte aucune forme de corruption perpétrée par des membres de l’Exécutif, qui va nuire immanquablement l’image du régime. L’histoire retiendra que certains anciens ministres durant le premier mandat de Andry Rajoelina, ont été pointés du doigt sans être inquiétés et enquêtés. Quelques-uns ont même été sur le devant de la scène politique, lors de la campagne électorale en soutenant le candidat numéro 3. C’est le genre de personnes qui ne se range jamais du côté des vaincus dans l’objectif de bénéficier de traitement de faveur auprès des vainqueurs, le moment venu. Des ennemis de l’intérieur agissant pour leur intérêt personnel qui ne méritent plus d’avoir une place dans le train de développement.
Dorénavant, cette époque est révolue. Fini les scandales de corruption « institutionnalisée ». Sous cet angle, les postulants qui trainent déjà des casseroles, doivent s’abstenir. Pas la peine de faire des tractations ou d’envoyer les CV car la sélection sera rude et impitoyable. Les sélectionnés seront même soumis à un test de résistance à la corruption. Et si les tentations de succomber à la corruption seront trop fortes, malgré les tests de probité, les ministres impliqués seront contraints à la démission dans les règles de l’art, sans parler de la poursuite judicaire engagée à leur encontre devant la Justice.
Comme le régime adopte une politique de tolérance zéro, il se pourrait même que les «vieux dossiers » de corruption de certains anciens ministres, soient déterrés au nom de la lutte contre l’impunité également.
JR.