Consommation: le kilo de la viande de bœuf à 24.000 ariary

Le prix de la viande continue d’augmenter après une hausse au mois de novembre 2023. La viande de bœuf coûte actuellement 24.000 ariary le kilo auprès de certains détaillants d’Antananarivo. Celle du porc atteint 22.000 ariary le kilo.

Avant les fêtes de fin d’année, le portefeuille des consommateurs a déjà subi de plein fouet la hausses des prix des viandes, en particulier le bœuf et le porc. Et, ils ne sont pas au bout de leur peine car les prix se sont encore renchéri depuis le début du mois de janvier. Chez les détaillants d’An­tohomadinika, le kilo des morceaux de choix atteint les 24.000 ariary. «La hausse des prix est appliquée au niveau même des abattoirs», ex­plique Nasolo, boucher à Antohomadinika.
Que ce soit pour la viande de porc ou la viande de zébu, les prix sont presque pareils au marché d’Anala­mahitsy et aux pavillons d’Analakely : entre 21.000 à 22.000 ar/kg. Les saucisses coûtent entre 20.000 à 22.000 ar/kg, selon leur qualité. Menja, un boucher d’Ana­lamahitsy le confirme en expliquant «Nous achetons la viande de bœuf et de porc à 19.000 ar/kg chez les grossistes du marché d’Anosibe. Le prix des morceaux de choix est de 20.000 ar/kg».

Hausse des prix de gros

Ramano est grossiste en viande à Anosizato. Il gère son propre abattoir depuis plus de 15 ans. Il vend entre 14.000 à 15.000 ariary le kilo de la viande de bœuf bien grasse. Un bœuf entier, sans la tête, les pieds, la queue et les abats, pèse en moyenne 140 kg. Les abats (viscères, organes, tête, pieds, queue) sont vendus à 300.000 ar. La viande de porc par ailleurs se vend à 16.000 ar/kg, toujours à Anosizato. Un porc pèse entre 40 et 100 kg.
«Le prix a vraiment augmenté par rapport à la même période l’année passée. A cette époque, nous en avons vendu au maximum 13.800 ar/kg. Avant le mois de décembre 2023, les cours ont augmenté jusqu’à 14.400 ar/kg», poursuit-il.
L’abattoir de Ramano tuent en moyenne 20 bœufs et une trentaine de couchons par jour. S’approvisionnant habituellement en zébu aux marchés de Tsiroanoman­didy, Soavinandriana ou Ihosy, Ramano explique qu’«il y a peu de bétails en début d’année. Il en va de même pour les porcs. Les propriétaires attendent la fin du mois pour revenir au travail après les fêtes».
Ce gérant d’abattoir note également que «le mauvais état des routes, à cause du cyclone cette année, retarde l’approvisionnement». Il a souligné néanmoins que «Le prix du porc pourrait continuer à augmenter par rapport à celui du bœuf qui peut diminuer dans les deux semaines parce, une fois que les routes seront rouvertes, les convoyeurs vont reprendre du service».

Arh.

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