Noémie, l’artiste franco-malagasy renoue avec ses racines à travers «Hery», son nouvel EP à portée d’oreilles sur toutes les plateformes de streaming musical.
«Près de 3 ans après la sortie de mon album, j’avais besoin d’un vrai retour aux sources, à mes racines et à la personne-artiste-femme que je suis. Ce n’est que le millième de ce que je veux vous dire alors prenons ce projet comme un point de départ et on continue sur la lancée», a annoncé samedi Noémie, anciennement appelée Ayna.
Renfermant six titres foisonnants, ce nouvel opus propose une expérience musicale unique en son genre dans lequel le R&B côtoie le rythme effréné de l’afrobeat et les sonorités traditionnelles typiquement de la Grande île. On notera tout particulièrement le titre «Mon Identité», sublimé par la valiha de Del Rabenja. «Il joue divinement de son instrument traditionnel, la valiha et se mêle parfaitement à la production plus moderne de Faly. Je voulais lier l’ancien au nouveau, le traditionnel au moderne, tout en faisant honneur à mes origines malagasy», explique-t-elle. Pour cette nouvelle sortie, elle fera honneur au public tananarivien puisque la chanteuse de «Fais-moi Danser» sera sur la scène du Palais national de la culture et des sports Mahamasina ce vendredi, à l’occasion de la 6e édition du Festival Zaza Rap Taiza.
Issue d’une lignée de grands musiciens, Noémie s’est découvert une passion pour le 4e art depuis sa prime jeunesse. Elle fait son baptême de scène en 1999 avec le groupe Trinity, constitué de ses amies Nadia et Christel. En 2003, la jeune artiste enchaîne les collaborations avec la scène locale de Seine-et-Marne. En 2013, elle chante notamment sur le titre «On Se Connaît» du rappeur congolais Youssoupha, contribuant ainsi au succès commercial du morceau, 150.000 exemplaires vendus. Le rappeur, également en concert à Antananarivo cette semaine, a d’ailleurs apporté sa pierre à l’édifice du nouvel EP «Hery». En 2014, son premier opus «Héritage» est sorti et 5 ans plus tard, son album «Fragile».
Joachin Michaël