Un casting de choix

Très attendu après plus d’une semaine de gestation et de spéculation, la composition du nouveau gouvernement sera annoncée ce dimanche, loin d’un accouchement au forceps, même si cela a pris plus de temps. Pendant des jours jusqu’à tard dans la soirée, le premier ministre s’est attelé à la composition d’une équipe « efficace » avec le président de la République.
Pour éviter une erreur de casting, les CV des postulants ont été passés au crible. Puis, plusieurs profils intéressants tirés sur le volet, ont été reçus en entretien avant de passer un test de sélection finale. C’est un processus fastidieux de recrutement dans les règles de l’art, sous la férule des experts en la matière.
Des nouveaux ministres font leur entrée dans ce premier gouvernement du second quinquennat de Andry Rajoelina. Ils ont été choisis parmi d’autres. Certes, ils ont passé avec brio le test d’aptitude, mais également rempli tous les critères imposés par le président de la République. En d’autres termes, leur présence au sein de l’équipe gouvernementale, n’est pas le fruit du hasard. Nombreux ont voulu faire partie de cette composition, mais seuls les hommes qu’il faut à la place qu’il faut, ont droit de porter le titre de ministre.
Seraient-ils à la hauteur, capables de faire preuve de leadership et de prendre des décisions éclairées ? La balle est désormais dans leur camp. Il en va de même pour les anciens ministres reconduits. Dans ce registre également, seuls les aguerris qui ont fait bonne impression et leur preuve, ont été appelés à former ce gouvernement.
Pour que ce gouvernement gagne en crédibilité, les ministres devraient être irréprochables et tenus à une obligation de résultats, au lieu de faire de la figuration. Leurs moindres faits et gestes seront désormais scrutés à la loupe. Ils devraient avoir des comptes à rendre s’ils échouent dans leur mission et sont impliqués dans des affaires louches.

JR.

Partager sur: