La lutte contre l’insécurité et la corruption, fait partie des priorités fixées par le président Andry Rajoelina pour ce second quinquennat à la tête du pays. Sur la base des consignes qu’il a données lors de la présentation de la Politique générale de l’Etat (PGE), le N°1 du pays compte en découdre définitivement avec ces fléaux.
En ce qui concerne la lutte contre l’insécurité, cette politique met un accent particulier sur la nécessité de poursuivre les efforts tendant à moderniser et professionnaliser les différents Etats-majors au sein de l’Armée en l’occurrence, l’Etat-major de l’Armée de terre, celui de l’Armée de l’air, ainsi que la Marine nationale. Dans cette optique, l’Etat poursuivra la mise en place des Bases opérationnelles avancées (BOA) et des Détachements spéciaux de sécurité (DSS), ainsi que l’équipement de ces bases.
Proximité
Ces mesures tendant à renforcer la lutte contre l’insécurité bénéficieront avant tout aux habitants des milieux ruraux où des efforts ont été déjà menés durant le premier mandat pour éradiquer, à titre d’exemples, les cas de vol de bœufs. Il n’est pas à exclure non plus que des stratégies tendant à en finir avec les cas d’enlèvement, de plus en plus courants en milieu rural, sans oublier les cas d’énucléations, accompagneront les efforts dans cette lutte contre l’insécurité.
Concernant l’insécurité en milieu urbain, Andry Rajoelina a souligné la nécessité de mettre en place de nouvelles stratégies tendant à renforcer la proximité entre les forces de l’ordre et la population. En même temps, ces stratégies devraient permettre la célérité des interventions des forces de l’ordre dans cette lutte.
Lutte contre la corruption
Mais la lutte contre l’insécurité ne sera pas complètement achevée tant que les auteurs de ces actes ne seront pas punis comme il se doit. En parallèle avec les efforts tendant à éradiquer le phénomène, il est primordial selon le numéro Un du pays de renforcer l’autorité de la Justice. Cela, à travers notamment la poursuite de la lutte contre la corruption dans les tribunaux en vue de restaurer la confiance de la population envers l’appareil judiciaire. Ces efforts ont été déjà lancés à travers la construction de nombreux tribunaux un peu partout sur le territoire national durant le premier quinquennat.
En plus de lutter contre l’insécurité proprement dite, l’Etat entend aussi mettre fin aux actes de corruption notamment au sein de l’administration. Des efforts tels que la digitalisation ainsi que la numérisation des documents demandés par la population au niveau des bureaux administratifs seront ainsi poursuivis. Parmi les documents concernés par la digitalisation figurent, entre autres, le certificat de résidence, le certificat de situation juridique, l’acte de naissance, le passeport, la carte grise, le permis de conduire ou encore le casier judiciaire.
Tsilaviny Randriamanga