« Tsy ho tompon-trano mihono » est de retour sur les chaînes nationales, après un assez long moment de suspension. Et grande nouveauté, l’émission hebdomadaire est présentée par les deux porte-parole du Gouvernement en l’occurrence, l’actuel ministre de la Communication, Augustin Andriamananoro et son prédécesseur, Lalatiana Rakotondrazafy devenue ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle.
Cette émission a été suspendue durant toute la période de la campagne électorale, d’autant plus que la ministre de la Communication et de la culture de l’époque, Lalatiana Rakotondrazafy, avait démissionné de son poste pour se focaliser sur la campagne électorale. Mais après la nomination des nouveaux membres du Gouvernement, elle est de retour sur RNM et TVM.
L’occasion en tout cas pour les deux ministres de défendre les décisions prises par le Gouvernement, comme c’était le cas auparavant. D’ailleurs, c’est la raison d’être de cette émission hebdomadaire qui a pour principale mission de motiver les décisions prises en Conseil des ministres et du Gouvernement, dans le dessein de tenir au courant la population.
Hier, les deux ministres ont axé leurs interventions sur les choix du président réélu Andry Rajoelina et ceux du Premier ministre reconduit, Christian Ntsay, sur la nomination des membres du Gouvernement.
«Tous les projets annoncés par le président ne peuvent pas être réalisés en seulement cinq ans. La continuité sera de mise pour ce nouveau mandat», a déclaré Lalatiana Rakotondrazafy. Elle a alors affirmé que le chef de l’Etat priorisera le côté humain pour garantir le développement lors de ce second mandat. «Les agriculteurs, les femmes et les jeunes seront largement pris en compte», a-t-elle souligné.
Par ailleurs, Lalatiana Rakotondrazafy a profité de son intervention pour justifier sa nomination au poste de ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. Cela, afin de faire taire les différentes critiques, particulièrement sur les réseaux sociaux. «Je ne suis pas là pour enseigner mais plutôt pour mettre en place un politique. Il n’y a donc nul besoin d’avoir un diplôme d’enseignement pour cela», a-t-elle conclu.
T.N