Pourquoi pas, nous ?

Une autoroute pour la postérité. Le sujet a fait couler beaucoup d’encre, comme on dit dans le jargon journalistique, ces derniers jours. Un opposant de première heure avait vite affirmé qu’il est impossible de réaliser les travaux dans le pays. Il faut reconnaître que, en tant qu’ancien ministre des Travaux publics et politicien de surcroit, il s’y connait bien, tant en matière des attentes de la population que des infrastructures. Toujours est-il qu’il a été vite rattrapé par la réalité, sur le fait que le régime actuel, en dépit de toutes les remarques que l’on peut lui porter, fait avancer les choses. La preuve, il n’a fallu que quelques semaines après la signature pour que les travaux se concrétisent. Désormais, les élus locaux, notamment dans les localités concernées par l’infrastructure se frottent les mains. Tandis que les éternels détracteurs tentent de trouver des parades.

Après, comme dans toutes démarches, les critiques peuvent être lancées. Sur ce point, peu importe ce que disent la société civile, il faut quand même reconnaître que la liberté d’expression existe belle et bien. Elle n’a jamais été aussi aisée qu’aujourd’hui. Comme en témoignent les avis divergents, ou plutôt, les remarques acerbes par rapport aux initiatives étatiques à travers les réseaux sociaux. Pas plus tard que durant le week-end dernier par rapport au lancement de la construction de l’autoroute reliant les deux grandes villes du pays. Alors que le vrai chantier n’a pas encore réellement commencé, certains estiment déjà que c’est seulement deux localités qui sont concernées. Sans penser à l’énorme atout économique et les mille et une possibilités acquises à travers cette liaison.

Quoi qu’il en soit, il est temps de garder de cap du changement. S’il faut tenir compte de toutes les plaintes qui peuvent être certes légitimes autour d’un tel ou tel projet, le pays n’avancera pas. Comme l’a d’ailleurs fait remarquer le chef de l’Etat, samedi dernier, plusieurs pays du continent disposent déjà de cette infrastructure, et donc pourquoi pas nous ?

Rakoto

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