La vente de jus naturel fait sur place, devient une activité en vogue dans la capitale, notamment depuis le mois d’octobre qui a débuté sous une chaleur torride. Mais les intempéries ont gâché le début de la saison.
Selon ces vendeurs de jus de fruits, une nette dégression a été constatée depuis le début de cette semaine à cause des intempéries. « Je n’arrive plus à écouler qu’un bidon de 20 litres par jour contre au moins trois bidons auparavant », a témoigné hier Martine, une vendeuse du côté de Petite vitesse à Analakely. Malgré une accalmie des pluies ces derniers temps, cela n’arrange toujours pas ses affaires, déplore-t-elle. « Vivement le retour du beau temps », a-t-elle souhaité.
500 ariary le verre
Dans ce genre d’activités, on vend aux passants le verre d’un jus bien glacé à 500 ariary. Les clients ont le choix entre un jus de tamarin, d’ananas, d’orange, de carotte ou encore de céleri mixé avec du citron. On propose également un cocktail revigorant à base d’œuf, du cola, de gingembre ou de l’avocat. Il y en a pour tous les goûts.
Avec 60 litres de jus écoulés par jour, Martine enregistre quotidiennement durant les périodes fastes une recette de 120.000 ariary. Cette activité est rentable pour elle. Toutefois, elle affirme qu’elle peine à réaliser le dixième de sa vente durant la saison hivernale. C’est-à-dire durant 4 mois dans l’année, allant du mois de juin jusqu’au mois de septembre.
Il convient de noter cependant que la majorité des vendeurs de jus naturel, dont la plupart sont informels, respectent rarement les règles d’hygiène. Malgré cela, les consommateurs sont fidèles au rendez-vous et sont moins regardants sur l’hygiène à cause de l’effritement de leur pouvoir d’achat, d’autant que les boissons gazeuses sont hors de prix.
Sera R.