Participer ou non aux élections communales et législatives, après l’échec du boycott de la présidentielle 2023 ? Bien évidemment, cette question s’adresse aux membres de l’opposition sans exception. Et bientôt, on devrait avoir une réponse claire qui sera déterminante pour la suite. Pour l’heure, Marc Ravalomanana et consorts ainsi que d’autres coalitions de l’opposition, ne se prononcent pas à ce sujet tout en étant conscients qu’ils vont perdre gros si l’idée folle d’un nouveau boycott germait encore dans leur esprit. Il faut se rendre à l’évidence, tourner le dos aux élections, n’est pas la meilleure stratégie. C’est un mauvais choix politique qui va encore une fois mener en déroute l’opposition.
Alors, que vont-ils faire ? En tous cas, les réunions des membres du collectif d’anciens candidats à la présidentielle, se succèdent semaine après semaine. A l’ordre du jour, leur éventuelle participation aux élections communales et législatives. Et cela pourrait donner l’impression qu’ils tentent de s’organiser quitte à changer de stratégie, après avoir tiré des leçons des erreurs passées.
Présenter une candidature commune dans chaque circonscription électorale a même été discuté. Sous cet angle, l’idée de boycott ne fait plus son chemin. Pourtant, il n’y a pas encore si longtemps, les membres de l’opposition ont vivement critiqué le processus électoral mené par la Ceni durant la présidentielle, qui d’après eux, a été entaché d’irrégularités. En un mot, vont-ils alors camper sur leur position de continuer à bouder toutes les élections y compris les législatives et les communales ?
Manifester leur volonté de participer aux prochaines élections, est une chose, mais se mettre au diapason pour une candidature unique, est une autre paire de manches, d’autant que l’unité demeure fragile chez les membres de l’opposition. Déjà, ils peinent à s’entendre sur leurs actions.
Rakoto