Pour promouvoir une croissance économique sur le long terme et améliorer les conditions de vie de milliers de personnes dans le district d’Amboasary Atsimo, plus précisément dans les communes de Mahaly, Ebelo et Ranobe, la Banque mondiale a alloué 500 millions de dollars, pour soutenir des moyens de subsistance résilients en favorisant l’accès à l’eau potable.
Dans ce dessein, un barrage de retenue de 1 km de long et 50 m de hauteur, sera construit sur le bassin du fleuve Mandrare, dans la Commune rurale de Mahaly, district d’Amboasary Atsimo, région Anôsy, sans oublier la pratique de gestion durable sur 10.000 hectares à usages multiples, notamment l’irrigation des plaines cultivables et la conservation des paysages forestiers. Le projet offre également des avantages supplémentaires, tels que la production de 1.5 MW d’énergie électrique, répondant ainsi aux besoins locaux.
Le projet a été présenté en 2023. L’étude technique est sur le point d’être finalisée. Selon le directeur général de l’Eau auprès du ministère de l’Eau, assainissement et hygiène (MEAH), Simon Randriantsiferana, « l’objectif est de stocker jusqu’à 830 millions de m3 d’eau potable de base dans la réserve d’eau de Dabolava dans la commune de Mahaly ».
Des études d’avant-projet sommaire (APS) sur terrain ont été effectuées depuis le début de ce mois dans la région Anôsy par des délégations de la Banque mondiale dirigées par le spécialiste ressource en eau David Casanova, accompagnées de l’équipe technique de la région Anôsy dirigée par le gouverneur, ainsi que des représentants du ministère de l’Agriculture et de l’élevage (Minae) et du MEAH.
« La région Anôsy par le biais de ce projet, accélère le changement et le développement en milieu rural qui renforcent sa résilience face aux sécheresses auxquelles elle est exposée, tout en assurant un approvisionnement permanent en eau dans les territoires ruraux», a déclaré le gouverneur de l’Anôsy, Voahary Rakotovelomanantsoa.
Arh.