Le projet Loharana I mis en œuvre en 2019, étant considéré comme un succès, le ministère des Affaires étrangères (MAE) a lancé la deuxième édition, le projet Loharano II d’une durée de 4 ans, avec pour objectif la mobilisation des membres de la diaspora malagasy, en faveur du développement du pays, à travers le volontariat. Cette initiative entre dans le cadre du Projet « Tantsoroka ho an’ny Diaspora » (Tady).
«Loharano II» vise à déployer chaque année 10 jeunes volontaires de la diaspora malgache qui vont collaborer et partager leur expérience avec les communautés locales dans plusieurs régions de l’ile, tout en vivant une expérience singulière à la découverte de Madagascar. Comme ce projet dure 4 ans, au total 40 jeunes seront mobilisés.
Des critères de sélection des jeunes volontaires participants sont ainsi à définir. «Quels sont les types de projet de la communauté que ces jeunes pourraient participer ? Et c’est à partir delà qu’on établit les critères de sélection et le profil des candidats», a indiqué la ministre Rasata Rafaravavitafika, hier à Anosy, lors d’une conférence de presse conjointe avec les partenaires à savoir l’Agence française pour le développement (AFD) et l’Organisation internationale de la migration (OIM).
Cette année, le MAE assure une large diffusion de l’information relative à ce projet ambitieux, auprès de la diaspora malgache à travers le monde. «Nous allons tout mettre en œuvre pour inciter les jeunes à participer au programme de volontariat», a indiqué la ministre.
Néanmoins, «Ce qui va changer cette année est que nous allons mettre en œuvre une politique d’alignement en essayant de répondre aux besoins de la communauté locale et d’appliquer les piliers de développement conformément à la politique générale de l’Etat», a-t-elle souligné.
Extensions
Contrairement au projet Loharano I, Loharano II sera étendu à d’autres régions et ne se concentrera pas uniquement dans la capitale. «Parmi les efforts consentis pour envoyer des jeunes dans d’autres régions du pays, on va étendre les limites géographiques de la portée de ce projet», a précisé la MAE.
«C’est la première coopération institutionnelle entre la France et le MAE. C’est un signe de confiance mutuelle et un exercice qui devrait se prolonger dans le temps», a indiqué pour sa part l’ambassadeur de France, Arnaud Guillois. il s’est d’ailleurs félicité du lancement de cette deuxième édition et a réitéré la volonté de la France «d’appuyer les initiatives en faveur de la mobilisation de la diaspora malgache pour le développement de Madagascar». A noter que l’AFD contribue au financement du projet à hauteur de 745.000 euros.
T.N