La maison d’édition Jeunes Malgaches, qui a soufflé ses 20 bougies, hier, n’a pas manqué de souligner le combat difficile des éditeurs indépendants.
« Il est difficile de se faire éditer, mais nous pouvons compter sur nos petits lecteurs qui augmentent de jour en jour. Nous donnerons toujours le meilleur de nous pour satisfaire les enfants malgaches avec ou sans handicap aussi en milieu urbain que rural. Nous pouvons dire que nous avons touché des millions de jeunes lecteurs grâce à la collaboration avec les centaines d’associations et ONG qui achètent nos livres. Rien ne sert de publier si le livre n’arrive pas dans les mains des enfants. Et le livre change la vie des enfants. C’est notre but. Nous allons continuer à publier pour donner les connaissances », souligne Marie Michèle Razafintsalama, qui vient de remporter le Prix international « Aliou Sow » de la meilleure carrière d’un professionnel de l’édition jeunesse en Afrique, le 16 décembre, lors de la 2e édition du Salon international du livre jeunesse et de la BD de Yaoundé au Cameroun.
Mise sur pied en 2004, cette maison d’édition spécialisée dans la littérature jeunesse, compte aujourd’hui une centaine de titres publiés en langues malgache et française, en versions numérique, audio, papier et récemment, en braille.
Joachin Michaël