La session parlementaire qui vient de s’ouvrir, hier, sera donc probablement la dernière pour les élus de la Chambre basse. Si les sénateurs disposent encore de laps de temps, jusqu’à l’année prochaine, les députés eux, doivent plier bagage dans quelques semaines, ou dans quelques jours. Sur ce, contrairement aux informations fausses que certains tentent de faire avaler sur les réseaux sociaux, il appartient à la Ceni de déterminer la date des élections. Et c’est au gouvernement, par la suite, d’entériner.
Cela étant, tout porte à croire que les jours sont comptés pour les députés. C’est probablement pour cette raison que ces temps-ci, on n’attend pas encore les bruits autour d’un éventuel brouhaha au sein de cette instance, contrairement à l’accoutumée. Il semble d’ailleurs aussi qu’une grande partie d’entre eux se focalise plus dans leur circonscription électorale plutôt que sur les affaires nationales ces derniers temps.
Voilà une initiative qu’ils auraient dû prendre depuis belle lurette d’ailleurs, sauf qu’à force de miser plus sur leur intérêt qu’à celui de leurs électeurs, ils ont oublié de se concentrer sur l’essentiel. C’est le cas notamment des élus de l’ancien parti présidentiel qui, ces cinq dernières années, ont passé leur temps à égratigner le régime à travers leur radio et à fomenter des troubles internes au sein de la Chambre basse, oubliant ainsi leur circonscription électorale. Sans pourtant y arriver jusqu’ici.
A la veille de leur fin de mandat, que reste-t-il de cette formation ? A priori, rien de significatif, comme l’illustre la faillite de leur stratégie lors de la présidentielle. Quoi qu’il en soit, vivement que les prochaines échéances arrivent pour comprendre les réelles forces des députés qui, jusqu’ici, se sont montrés habiles dans les verbes mais qui brillent par leur absentéisme.
Rakoto