La rencontre d’affaires entre la Chambre de commerce et d’industrie France-Madagascar (CCIFM) et la Chambre de commerce et d’industrie France-Maurice (CCI France-Maurice) hier à Ivandry, promet des perspectives de croissance pour Madagascar en 2024. Il s’agit surtout de renforcer la collaboration économique avec la France, le deuxième client de la Grande île en matière d’échanges commerciaux.
Les prévisions assez optimistes livrées par la chargée d’Ambassade de France à Madagascar, Béatrice Alperte, tablent sur une croissance du PIB dépassant les 4,8%, surpassant ainsi les performances de 2023.
L’augmentation prévue des investissements est citée comme le moteur principal de cette expansion, soulignant l’importance cruciale de la collaboration avec la France, qui reste le deuxième client le plus important de Madagascar. Les indicateurs économiques prévoient également un ralentissement de l’inflation, passant de 10,5% en 2023 à une moyenne annuelle estimée à 8,8% en 2024.
Malgré une diminution prévue des recettes fiscales, représentant 11,8% du PIB contre 12,8% en 2023, la résorption du déficit public est envisagée, passant de -3,9% à -3,4%. La France joue un rôle pivot dans l’économie du pays, représentant 15,7% des exportations, notamment dans le secteur textile.
Stimuler les échanges d’affaires
La collaboration renforcée entre Madagascar et la France, facilitée par une rencontre historique des chambres de commerce, promet d’activer la croissance économique en 2024, ouvrant de nouvelles perspectives d’investissement et de partenariat. La CCIFM a orchestré une rencontre prometteuse avec la CCI France-Maurice, visant à stimuler les échanges d’affaires et à favoriser des partenariats entre les entreprises de l’île Maurice et de Madagascar.
Alain Razafindrabe, vice-président de la CCIFM, souligne l’importance de cette réunion pour le développement économique, tandis que le président de la CCI France-Maurice, John Benatouil, met en avant l’objectif de faciliter les échanges et la création d’entreprises à Madagascar.
Dans un contexte de mondialisation, la Grande île cherche à intensifier ses relations internationales, et l’île Maurice manifeste un intérêt marqué pour divers secteurs à Madagascar, du capital humain à l’énergie. La réunion s’est également focalisée sur le partage technique, envisageant la création de circuits d’échange touristiques entre les deux îles, renforçant ainsi leurs opportunités économiques.
Arh.
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