La lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme restent la priorité du Service des renseignements financiers (Samifin). Plusieurs stratégies sont déjà en place pour atteindre les objectifs, mais le contexte actuel à Madagascar évolue graduellement.
«La recrudescence de la mobilité des flux de capitaux et l’accroissement des actes de terrorisme dans certaines régions, sans oublier l’augmentation progressive des innovations financières, rendent le système économique et financier de plus en plus amovible et vulnérable», estime le Samifin, face à la situation malagasy. C’est dans cette optique que l’institution a décidé de collaborer avec l’Ordre des experts comptables et financiers de Madagascar (OECFM) afin d’optimiser la lutte.
Une convention de partenariat a été ainsi signée lundi à Ambohijanaka, consistant pour les deux parties à s’assister mutuellement à travers les échanges de bonnes pratiques et les séances de formation, mais également à accompagner l’ensemble de la profession d’experts comptables dans la mise en œuvre de leurs obligations en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme. En effet, le «phénomène est devenu une préoccupation majeure qui affecte principalement le secteur financier», a conclu le Samifin.
T.N