Peine de mort hormonale !

Déjà, les réactions de l’organisation internationale de défense des droits humains qui a toujours affiché son indignation et opposition à une telle loi, sont attendues, même si Madagascar n’est pas le seul pays à avoir adopté un projet de loi autorisant la castration des violeurs d’enfants, à titre de sanctions ou de traitement.
La Corée du Sud, le Pakistan, l’Estonie, la Moldavie, la Russie, la Pologne, l’Indonésie et même les Etats-Unis, notamment les Etats de Géorgie, d’Iowa, de la Louisiane, de Montana, de l’Oregon, du Texas et de Wisconsin, ont approuvé cette mesure draconienne et dissuasive, à part la peine de travaux forcés à perpétuité, pour lutter contre les violences sexuelles commises sur les enfants.
Dans ces pays, les auteurs d’agressions sexuelles ou de viol sur mineurs, seront soumis obligatoirement à une castration chimique, qui par définition, est un traitement médical visant à réduire la production de testostérone, par la prise de médicaments et réduire les pulsions sexuelles de l’individu.
Mais d’après les études, ce traitement n’est pas efficace sur tous les délinquants sexuels car lorsqu’il est arrêté, ses effets s’arrêtent également. Et, c’est peut-être pour cette raison que l’Etat malgache a durci les sanctions pouvant aller jusqu’à la castration chirurgicale. Ils vont passer sous le bistouri pour une ablation de testicules. D’ailleurs, ces derniers temps, les chiffres sont alarmants, Depuis le début de l’année, 133 cas de viol sur mineurs ont été enregistrés. En 2023, 600 viols ont été recensés, malgré la peine pénale requise.
Les violeurs d’enfants sont avertis. Désormais, ils savent déjà le sort qui leur serait réservé. Ils pourraient échapper à la perpétuité, mais pas à la peine de mort hormonale.

JR.

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