Fin de session extraordinaire: Christine Razanamahasoa évoque les problèmes endurés par la population

Fin de session parlementaire, hier à Tsimbazaza. Deux textes adoptés et la Politique générale de l’Etat (PGE) présentée, l’ordre du jour a été bien rempli. Mais dans son discours de clôture, la présidente de la Chambre basse, Christine Razanamahasoa, a tenu une nouvelle fois à évoquer les principaux problèmes rencontrés par la population, notamment la recrudescence de l’insécurité.

Après avoir exposé toutes les activités au sein de l’Assemblée nationale durant les 12 jours de session extraordinaire, Christine Razanamahasoa a, comme à son habitude, a touché mot de problèmes endurés par la population, particulièrement l’insécu­rité.
« Nous constatons clairement que les forces de l’ordre font de leur mieux pour lutter contre l’insécurité, mais la situation continue d’empirer », a regretté la présidente du Perchoir. Elle a cité les actes de kidnapping et de décapitations perpétrés par les dahalo, mais aussi aux actes de vengeance perpétrée par la population qui a coupé les bras des daholo, après avoir été abattus par les forces de l’ordre.
« La vie est précieuse et tous ceux qui la détruisent devront payer », a-t-elle noté. Cependant, « Cela ne signifie nullement que je défende les malfaiteurs », a-t-elle précisé.
L’insécurité sociale persiste également dans le pays, notamment, suite à l’inflation et la flambée des prix. Christine Razanamahasoa appelle alors les autorités compétentes, à « trouver une solution » face à la situation. « Ecoutez les experts, ils ont énormément à dire », a-t-elle indiqué.

Apaisement et solidarité
Christine Razanamahasoa reconnait que le pays a besoin de guérison et « chacun a sa part de responsabilité », a-t-elle fait savoir. Elle appelle alors la population à rester solidaire. « Il n’y a aucun intérêt à user de la force, l’apaisement devrait être notre mot d’ordre », a-t-elle lancé, tout en rappelant que l’Assemblée nationale est un espace ouvert pour tout dialogue.
La session étant achevée, Christine Razanamahasoa incite alors les députés à procéder au rapport public. A noter que durant ces 12 derniers jours, deux textes ont été adoptés sans amendement. Il s’agit du projet de loi sur les Collectivités territoriales décentralisées (CTD), plus précisément les Présidents de la délégation spéciale (PDS) et celui sur le Code pénal relatif au viol. Les députés ont également reçu les membres du Gou­vernement, à l’occasion de la présentation de la PGE.

T.N

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