Candidats aux élections législatives: le TGV dénonce des usurpateurs

Le lobbying électoral à l’œuvre à l’approche des législatives. Au sein de la plateforme Isika Rehetra Miaraka amin’i Andry Rajoelina, des prétendus candidats jouent des coudes, alors que rien n’a encore été confirmé. Le TGV dénonce dans ce sens des usurpateurs.

L’ouverture officielle du dépôt des candidatures, est prévue dans un mois, plus précisément le 28 mars. Cependant, certains aspirants au poste de député commencent déjà à faire parler d’eux comme s’ils arborent déjà le statut de candidat officiel de la plateforme Isika Rehetra Miara­ka amin’i Andry Rajoelina. Selon les précisions du secrétaire national du TGV et non moins gouverneur d’Anala­man­ga, Hery Rasoamaro­maka hier à Ambohidahy, lors d’une rencontre avec la presse, les candidats à présenter, n’ont pas encore été choisis.
« Le TGV n’a pas encore dé­signé de candidats et pour le moment, aucun ne peut prétendre à ce titre, et ceux qui se disent avoir été mandatés par la plateforme ne sont que des usurpateurs », a indiqué Hery Rasoamaro­ma­ka. Pour l’heu­re, les membres poursuivent les réunions dans le dessein de choisir les bons candidats qui seront triés sur le volet.

Intransigeant

« La coalition reste une alternative à explorer. Et cette fois, nous serons intransigeants quant à l’application de l’article 72 de la Constitution », a-t-il clairement souligné. Celui-ci stipule alors que « Durant son mandat, le député ne peut, sous peine de déchéance, changer de groupe politique pour adhérer à un nouveau groupe autre que celui au nom duquel il s’est fait élire. En cas d’infraction à l’alinéa précédent, la sanction est la déchéance qui est prononcée par la Haute Cour Constitutionnelle ».
Le TGV redoublera alors de vigilance afin de mieux choisir ses candidats pour ce nouveau mandat. « Le con­texte n’est plus le même car en 2018, nous n’avons pas obtenu de l’information sur les candidats. A présent, ils seront scrutés à la loupe et choisis à la base du parti », a expliqué le gouverneur. « Le groupement ne sera plus instrumentalisé », a-t-il soutenu.
Par ailleurs, pour faire taire les rumeurs selon lesquelles il pourrait se porter candidat aux élections communales, le gouverneur d’Ana­lamanga a répondu fermement  que « Je n’y ai même pas pensé et d’ailleurs les gouverneurs ne devraient pas se porter candidat aux élections », a-t-il fait savoir. C’est une question de principe. « Nous avons été choisi pour développer le pays en travaillant avec les élus. La candidature des gouverneurs aux élections risquent de porter à confusion », a-t-il conclu.

T.N

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