La réinsertion sociale au programme. Les femmes détenues d’Antanimora bénéficient actuellement de divers programmes de formation, afin de les aider à mieux intégrer la société une fois libérés, avec le soutien du ministère de la Justice.
La formation a officiellement débuté à Antanimora pour les femmes détenues. A cette occasion, la ministre de la Justice Landy Mbolatiana Ramanantenasoa, leur a offert de matériels de coiffure, de cuisine et de couture, en guise de soutien.
« Il s’agit de faire de la prison un endroit pour former et éduquer les détenus », a indiqué la ministre durant son discours. L’objectif étant de garantir la réinsertion sociale des détenues une fois qu’elles seront libérées pour qu’elles ne puissent pas devenir des fardeaux pour leur entourage. « Nous ne sommes pas ici seulement pour punir et donner des sanctions, mais surtout pour éduquer ».
A noter que cette initiative entre dans le cadre des objectifs des 100 jours fixés par le Gouvernement d’une part, mais également de la mise en œuvre d’un des piliers du développement du président de la République à savoir, le capital humain. « Le respect des droits humains et sociaux sera notre priorité », a souligné la ministre.
Plusieurs partenaires ont ainsi prêté main-forte à ces efforts, notamment les églises et le ministère de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle. A l’issue de la formation, les femmes détenues seront certifiées. Cependant, les détenus hommes ne seront pas laissés pour compte et bénéficieront également d’une formation ultérieurement.
T.N