Abrogation où castration ?

Rien que pour le mois de janvier, 133 cas de viol sur mineurs, ont été répertoriés sur l’ensemble du territoire, soit près de 4 viols par jour. Non seulement, c’est inquiétant, mais c’est vraiment alarmant et glaçant. Il ne se passe pas un jour sans que nous entendions parler de violence sexuelle à l’encontre des enfants dans les médias et sur les réseaux sociaux.
Et ça continue, malgré l’adoption de loi modifiant et complétant certaines dispositions du Code pénal malgache autorisant la castration chimique ou chirurgicale à l’encontre des auteurs de violences sexuelles, qui a fait couler beaucoup d’encre et suscité de nombreuses réactions négatives, notamment de la part de Transparency international demandant carrément l’abrogation de cette loi.
En fait, depuis le début du mois de février, une dizaine de cas, ont déjà été enregistrés. A ce rythme, le nombre de 600 enfants victimes d’agression sexuelle en 2023, sera rapidement dépassé. Outre l’insécurité en général, le viol reste aussi un problème majeur de notre société.
Certes plusieurs facteurs peuvent favoriser le phéno­mène de viol, mais la question n’est pas là. Faut-il castrer chimiquement ou chirurgicalement les violeurs d’enfant ? Sed lex dura lex ou la loi est dure, mais c’est la loi, sauf que visiblement les prédateurs sexuels d’enfants s’en foutent. Comme si la castration chimique ou chirurgicale n’a pas d’effet dissuasif sur les crimes sexuels.
En tout cas, au niveau de l’Assemblée nationale, la messe est dite, d’ailleurs le gouvernement a déjà fait savoir qu’il ne fera pas marche arrière. D’autre part, castrer les auteurs de viols sur mineurs, ne semble pas diviser l’opinion publique. Ils savent ce qui les attend car nul n’est censé ignorer la loi. Et tant pis pour eux s’ils n’ont qu’un désir en tête, assouvir leur pulsion sexuelle. Ils méritent la castration.

JR.

Partager sur: