La réunion annuelle du comité national de pilotage (CNP) du projet Mionjo, sous la férule du ministre de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire (MDAT), Naina Andriantsitohaina, s’est tenue hier, à l’hôtel Carlton Anosy. Une occasion d’évaluer les activités réalisées au cours de l’année écoulée et planifier les activités pour l’année suivante.
« Ce genre de réunion permet de garantir la cohérence des actions entreprises et de s’assurer que les objectifs du projet sont atteints de manière efficace et efficiente », affirme la porte-parole du projet.
Implanté dans le Sud, le projet Mionjo sous l’égide du ministère de la Décentralisation et de l’aménagement du territoire (MDAT), consiste à mettre en place un mécanisme de décentralisation offrant plus de capacité à la communauté locale, dans le but de renforcer son autonomie, base de développement.
Pour sa part, le ministre Naina Andriantsitohaina, a affirmé qu’« en tant qu’ancien maire, je suis convaincu que le développement ne peut passer que par la décentralisation ».
Impact local
La mise en place d’infrastructures à travers le projet Mionjo dépend des besoins des communautés locales. Mais le projet vise surtout à renforcer la résilience des communautés face aux risques et défis environnementaux et sociaux.
Dans cette optique, « on ambitionne de faire du Sud le grenier de Madagascar», a déclaré pour sa part le ministre de la Pêche et de l’économie bleue, Paubert Mahatante.
Ce ministre est également convaincu que la pêche et l’économie bleue, sont les meilleures alternatives face aux aléas climatiques dans le Sud. « Durant les kere qui ont frappé cette région, seuls les pêcheurs s’en sont bien sortis. Qu’il y ait de la pluie, de la sécheresse ou des tempêtes de sable, on peut pratiquer la pêche » a-t-il indiqué.
Luc Andriniaina