« L’opposition a tout fait pour justifier l’implication du président de la République dans l’affaire Gemfields, mais en vain », a indiqué la porte-parole du gouvernement, la ministre de l’Enseignement technique et de la formation professionnelle, Lalatiana Rakotondrazafy, mettant fin ainsi aux allégations sans fondement.
« Il n’y a rien à discuter à ce sujet. Depuis le début jusqu’au procès, l’opposition s’est trompée sur toutes les lignes, sur l’implication éventuelle de Andry Rajoelina dans cette affaire de corruption », a indiqué Lalatiana Rakotondrazafy hier sur l’émission hebdomadaire de la RNM, « Tsy ho tompontrano mihono ».
« Tout au long du déroulement du procès, à aucun moment, le nom de Andry Rajoelina, n’a été évoqué », a expliqué la ministre en pointant particulièrement du doigt l’ex-magistrate, Fanirisoa Ernaivo qui n’a eu de cesse de marteler la possible implication du président de la République malgache.
Pour la porte-parole du Gouvernement, c’est de l’acharnement politique perpétré par l’opposition contre le président de la République. « Il ne devrait plus y avoir de débat à ce sujet. L’opposition à travers Fanirisoa Ernaivo, était sur place, mais n’a pas obtenu ce qu’elle voulait », a-t-elle soutenu en s’interrogeant d’ailleurs sur les moyens utilisés par la magistrate en exil, pour assister au procès de Romy Andrianarisoa à Londres.
« C’est une déception totale pour l’opposition et fort heureusement que le président n’a organisé aucune rencontre avec cette société, ne serait-ce que par toute innocence à la recherche d’opportunité d’affaires pour le pays », a-t-elle ajouté.
Pour elle, il n’y a aucune preuve indiquant l’implication du président de la République dans cette affaire. Romy Andrianarisoa, qui a plaidé non coupable, devra alors attendre la décision des juges avec son complice Philippe Tabuteau qui s’est déjà déclaré coupable depuis le début. Leur sentence sera prononcée le 18 mars à Londres.
T.N