L’arène retient son souffle. La Réunion et Madagascar, deux îles, deux passions, se préparent à écrire un nouveau chapitre dans l’histoire des Championnats des clubs de la zone 7 (CCZ7). Que le meilleur gagne !
Dans la catégorie masculine, deux équipes malgaches, la GNVB et le Cosfa, s’affronteront en demi-finale ce jour au palais des Sports à Mahamasina. Le vainqueur disputera la finale, soit contre St Denis Olympique soit contre Tampon Gecko, deux clubs réunionnais de renom à l’affiche de l’autre demi-finale.
La GNVB, fière et déterminée, se dresse comme la favorite de cette édition, pour défendre l’honneur de Madagascar en finale. Elle a disposé de plus de temps de repos par rapport à son adversaire, le Cosfa, qui a livré un match épuisant lors des quarts de finale. Mais l’enjeu est colossal, tant pour la GNVB que pour le Cosfa. Aucun des deux protagonistes ne fléchira devant le défi qui les attend. Des joueurs qui se connaissent jusqu’au bout des ongles, prêts à livrer une bataille acharnée.
Quel que soit le vainqueur, il devra puiser dans ses réserves pour affronter les Réunionnais en finale. St Denis Olympique ou Tampon Gecko, ces noms résonnent comme des oracles dans l’arène. Leurs palmarès sont garnis, leurs performances actuelles exceptionnelles. Et les Réunionnais ont déjà écrit leur légende en terrassant les Malgaches devant leur public lors de précédentes éditions. Les Réunionnais pèsent lourd dans la balance.
Un espoir
Chez les dames, St Denis Olympique, couronné sept fois au niveau zonal, est au seuil des demi-finales. Son maillot flotte au vent, porteur d’une histoire de victoires. Favori incontesté, il se prépare à affronter Tampon Gecko, son intime rival.
Mais n’oublions pas la GNVB, cette équipe malgache qui a le feu sacré. Face aux Seychelloises d’Anse Royale, les gendarmettes se tiennent prêtes. Championnes nationales, elles sont bien parties pour graver leur nom dans le sable chaud de la victoire. Et dans leur coin, le coach de la gendarmerie, Jean Honoré Razafinjatovo, manie les ficelles du destin. Son effectif all-stars est prêt à tout, à l’assaut des vagues adverses.
Naisa
French