Afin d’améliorer la conservation de la biodiversité malgache, représentant 5% de la biodiversité mondiale, une conférence s’est tenue hier à l’Université d’Antananarivo pour trouver des solutions innovantes. Un événement organisé par le ministère de l’Environnement et du développement durable (Medd), en partenariat avec l’Université d’Antananarivo.
Outre le partage des données scientifiques dressant l’état des lieux de la biodiversité à Madagascar, divers aspects ont été également abordés pour mettre en lumière les initiatives de tous les acteurs comme les communautés de base, les ONG, le secteur privé et la société civile pour la préservation et la valorisation la biodiversité. Les interventions ont aussi mis en exergue l’importance de la recherche scientifique pour bénéficier d’une meilleure gouvernance environnementale.
A cette occasion, le ministre de l’Environnement, Max Fontaine Andonirina, a souligné qu’il est difficile de penser à la préservation de la biodiversité sans le développement tangible du pays. « Cela va prendre du temps, mais beaucoup de solutions sont possibles durant la discussion », a indiqué de son côté le directeur général de l’Agence française de développement (AFD), Remy Rioux, qui n’a pas caché la volonté de l’agence de poursuivre l’appui aux activités de conservation de la biodiversité à Madagascar.
Sera R.
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