Accès aux intrants de santé: Du chemin reste à faire

Le projet « Amélioration de l’approche du partenariat dans le marché et de l’accès aux intrants de santé à Madagascar (Impact) », de l’agence américaine Usaid, entame cette année sa dernière ligne droite. Malgré la mise en œuvre du projet dans 14 régions depuis 2018, du chemin reste à faire pour l’accès aux intrants de santé au pays, notamment sur l’égalité des chances.
Lors d’une rencontre avec la presse, les responsables du ministère de la Population, de l’Usaid Impact et de la « Population services international (PSI) », ont soulevé divers facteurs à l’origine de cette situation. En effet, l’éloignement des centres de santé rend difficile l’accès aux intrants de santé, sans parler des ruptures de stock. On constate également une inégale répartition du personnel de santé entre les milieux urbain et rural.
Il existe également une faille au niveau de la population. Parfois, elle ne veut pas rencontrer le personnel de santé de peur d’être maltraitée, alors que des femmes craignent d’être battues par leur conjoint en utilisant de la contraception. Certaines coutumes ont été évoquées à titre d’exemple.
Pour rappel, le projet Impact de l’Usaid a comme objectif l’amélioration de l’approche du partenariat dans le marché et l’accès aux intrants de santé à Madagas­car. Dé­marré en 2018 pour six ans et mis œuvre par PSI, il intervient dans les domaines du paludisme, de la santé de la mère et de l’enfant, du planning familial ainsi que de la santé de la reproduction.
L’installation de points d’approvisionnement, la quantification des intrants de santé selon les besoins existants pour éviter la rupture de stock et surtout la révision des prix des intrants de santé pour répondre aux besoins de la population figurent parmi les stratégies de mise en œuvre du projet.

Sera R.

Partager sur: