La Commission nationale indépendante de droit de l’homme (CNIDH) reçoit des signalements sur différentes formes de non-respect du droit de l’homme. « Chaque année, cette structure reçoit une centaine de plaintes touchant différents domaines. Ces plaintes sont soumises au service de la Protection du CNIDH avant de passer devant l’Assemblée générale des Commissaires qui vont statuer sur les dispositions à adopter pour chacune des plaintes, sauf celles qui dépassent les compétences de la CNIDH », a souligné la vice-présidente de la CNIDH, Prisca Andrianarivelo, hier à Analakely. Selon ses précisions, « La majorité des plaintes reçues touchent essentiellement des problèmes fonciers et des violences envers les femmes et les groupes de personnes vulnérables ».
Pour renforcer son plaidoyer en faveur du respect des droits de l’homme, la CNIDH saisit la célébration de la semaine des droits de l’homme, tous les 10 décembre, pour faire connaître les conventions internationales sur les droits civiques et politiques des citoyens à travers une séance d’exposition sur le Parvis de l’Hôtel de Ville Analakely.
A cette occasion, comme chaque année, la CNIDH a exposé sur 30 plaques les 30 articles sur la Déclaration universelle des droits de l’homme. A cela s’ajoutent les 30 déclarations sur les droits civiques et politiques à travers 30 autres plaques.
Cette manifestation entre également dans le cadre des 16 jours d’activisme contre les Violences basées sur le genre (VBG) auxquels la CNIDH apporté sa contribution. Elle mène d’autres actions dans le cadre de la mobilisation contre les violences.
Fahranarison