8 mars: récupération politique autour de la journée internationale des droits des femmes

A moins de deux mois des élections législatives, tous les moyens sont bons, quitte à faire de la récupération politique. C’était le cas hier, lors de la célébration du 8 mars, sur un air de campagne électorale pour le « Firaisan-kinan’ny Malagasy » et d’autres candidats pressentis.
Certains partis politiques ont profité de la célébration du 8 mars, pour afficher leur couleur et branler des pancartes avec leur logo en vue des prochaines élections. Pour la plateforme d’opposition « Firaisan-kinan’ny Malagasy », cette journée a été célébrée autrement à Madera Namontana dans le 4e arrondissement, à travers un carnaval à connotation politique des femmes membres des partis politiques composant cette plateforme. Une véritable offensive de charme dans les « bas quartiers » d’Antananarivo car à cette occasion, des t-shirts ont été distribués.
Des députés en exercice n’ont pas non plus laissé passer cette journée, pour courtiser l’électorat à quelques semaines de la campagne électorale. Parmi eux, le colonel Emilien Ramboasalama, l’élu du parti Tiako i Madagasikara (Tim) dans le quatrième arrondissement. Visiblement, il veut briguer un second mandat alors que son nom a été rayé de la liste des candidats de la plateforme « Firaisan-kinan’ny Mala­gasy », au profit de Rina Randriamasinoro.

Campagne médiatique
Dans d’autres localités, des pressentis candidats soutenant le pouvoir en place, ont également saisi cette occasion, pour tâter le terrain politique et se mettre sur le devant de la scène. Dans le district de Fandriana, l’ancien ministre, Solo­niaina Andriamanampisoa, a organisé un carnaval dans le cadre de la célébration du 8 mars où la politique s’invite à la fête.

Tsilaviny Randriamanga

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