Le gouvernement allemand en appui à la préservation de l’environnement à Madagascar. Un nouvel accord de financement en vue d’améliorer la gestion des aires protégées dans le pays a été signé, hier.
La banque allemande KFW vient d’allouer un financement de 12 millions d’euros en appui à la gestion intégrée du réseau des aires protégées de Madagascar National Parks (MNP). La convention de financement a été signée hier au ministère des Affaires étrangères (MAE) Anosy. Outre la gestion des aires protégées, ce financement servira aussi à soutenir le développement des zones riveraines.
L’appui apporté par le gouvernement allemand fait partie du projet Agirap (Appui à la gestion intégrée du réseau des aires protégées de MNP), initialement appelé Fonds d’investissement pour le réseau des parcs nationaux de Madagascar V (MNP V), dont la mise en œuvre durera six ans à compter de l’année 2023.
Préservation
Les 45 aires protégées gérées par le MNP seront concernées par ce programme qui portera concrètement sur l’appui aux activités de conservation et d’investissement des infrastructures nécessaires à leur préservation. Mais également le développement socioéconomique des zones riveraines. «Un renforcement des capacités humaines et managériales de MNP sera également effectué. Et dans une moindre mesure et de manière dégressive, le fonds contribuera au financement des coûts de fonctionnement et du personnel, ainsi que pour le financement des prestations de Conseil et à titre prioritaire pour le paiement des coûts en devises», a-t-on précisé.
43 aires protégées sur les 125 du réseau de Système des aires protégées de Madagascar (SAPM) sont gérées par le MNP actuellement. Sur ces 43 réserves réparties sur 2,6 millions d’ha dans 19 régions, 24 sont des parcs nationaux, 17 des réserves spéciales, et 2 réserves naturelles intégrales. La contribution des populations riveraines est d’un enjeu majeur pour l’efficacité des activités menées pour une bonne gestion et la préservation de ces réserves naturelles. De source auprès du MNP, au moins 48% de la surface des aires protégées sont surveillés par les communautés
locales.
Rakoto