Invité par La France, le mouvement féministe «Nifin’Akanga», luttant exclusivement à Madagascar contre toutes formes de violences faites aux femmes et pour leurs droits, a assisté au scellement de l’inscription dans la Constitution française de la liberté de recourir à l’avortement. Une cérémonie qui a eu lieu à l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes et est marquée par la projection des grandes étapes du droit à l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans l’Hexagone.
«Cette invitation témoigne de l’importance des combats menés par notre association dans le cadre du respect des droits de la femme à Madagascar, notamment en matière de légalisation de l’interruption thérapeutique de grossesse», a souligné la présidente du «Nifin’Akanga», Mbolatiana Raveloarimisa. Elle a noté ensuite que c’est un grand moment pour l’histoire des droits des femmes, non seulement en France, mais dans tous les pays où la liberté des femmes à disposer de leur corps demeure encore une lutte acharnée.
Pour rappel, «Nifin’akanga» se mobilise pour le droit à un avortement sécurisé et lutte pour la légalisation de l’interruption thérapeutique de la grossesse (ITG), la lutte contre le viol et l’inceste ainsi que pour la mise en application à Madagascar du protocole de Maputo qui est la Charte africaine des droits de la femme en Afrique. Une charte que Madagascar a déjà signée en 2003, mais pas encore ratifiée jusqu’ici.
Sera R.