Industrialisation, capital humain…: la Sadc s’aligne aux objectifs de Madagascar

« Capital humain et financier, vecteur principal de l’industrialisation durable de la Sadc ». Tel a été le thème discuté lors du Conseil des ministres de la Sadc les 9 et 10 mars à Luanda (Angola), conseil durant lequel Madagascar a été représenté par la ministre des Affaires étrangères (MAE), Rasata Rafaravavitafika.

Il faut dire que le thème s’aligne parfaitement avec les trois piliers du développement préconisés par le président Andry Rajoelina, à savoir le capital humain, l’industrialisation et la bonne gouvernance. Ce Conseil des ministres de la Sadc a été ainsi mis à profit par la Grande île, pour lister ses besoins en vue de son développement.
A cet effet, Madagascar a pu discuter avec les autres pays sur la mise en œuvre des différents programmes en rapport au thème, en fonction du Plan indicatif régional de développement stratégique. La mise en place d’infrastructures adéquates a alors été évoquée, cela d’autant plus que le pays l’a déjà soulevé lors du dernier Conseil de la Sadc qui s’est tenu à Kinshasa en Républi­que démocratique du Congo. Il sera alors question de la mise en place d’infrastructures adaptées aux besoins de chaque pays.

Catastrophes naturelles
La situation humanitaire liée aux catastrophes naturelles a été aussi évoquée. « Madagascar a été cité parmi les pays les plus exposés et vulnérables aux fortes pluies, aux activités cycloniques et au cycle de sécheresse », précise le communiqué du MAE hier. La Sadc y a alors répondu favorablement et a exhorté l’opé­rationnalisation du Centre des opérations huma­nitaires et d’urgence de la Sadc (SHOC), en plus de la mise en place de fonds destinés à couvrir les pertes et les dommages. Un soutien qui pourrait alors
alléger les difficultés du pays pendant les temps difficiles.
« La SADC a été mandatée par le Conseil à soutenir les Etats membres dans la lutte contre les catastrophes na­turelles récurrentes et à collaborer étroitement avec ces derniers afin de déterminer les besoins humanitaires nécessaires pour la saison 2024-2025 », souligne le MAE.

T.N