Anosiala: une femme détroussée, violée et tuée

Plus aucun endroit n’est sûr actuellement, que ce soit en ville ou à la campagne. En témoignent les découvertes macabres rapportées par les médias et sur les réseaux sociaux ces derniers temps, dont la plupart sont liées à des actes de banditisme. Parmi les victimes, la dénommée Tatamo, une habitante d’Alakamisy Anosiala et mère de deux enfants. Son enterrement a eu lieu hier.

Nomenjahary Tatamo Raharimanana travaillait à Ivato, selon l’une de ses proches jointe au téléphone hier. Sa journée de travaille s’arrête à 16 heures, mais son arrivée chez elle dépend du bus et des embouteillages. Lundi, elle n’a débarqué à Alakamisy que vers 19 heures.
Cette femme de 36 ans était déjà non loin de chez elle quand des gens malintentionnés l’ont prise au dépourvu. Ses assaillants ne se sont pas contentés de la dépouiller. Ils l’ont par la suite violée par au moins deux personnes car selon les constatations médicales, la mère de famille a été victime de viol collectif. Pour couronner le tout, ils l’ont violentée, sachant que deux blessures par objet contondant ont été relevées sur sa tête, en plus d’autres lésions dans d’autres parties de son corps.

Un endroit plutôt calme
Ce traumatisme crânien a entraîné la mort immédiate de Tatamo. Un passant ayant découvert son corps inanimé, a alors alerté sa famille qui venait habituellement la chercher à l’arrêt de bus, mais qui ne l’a pas croisée sur le chemin cette fois. A noter que cette zone était généralement calme selon la proche de la trentenaire. Des détrousseurs ont commencé à cibler ceux qui rentrent tard ces derniers temps, mais c’était le premier cas de vol suivi de meurtre.
La famille de la défunte va déposer une plainte ce jour, a-t-on indiqué. En outre sur Facebook, la publication annonçant ce crime, est accompagnée d’une promesse de récompense à tous ceux qui ont des informations permettant de retrouver les assaillants. Car se­lon un témoignage, Tatamo n’avait pas de problème ni dans son lieu de travail et encore moins dans son quartier. C’était une personne souriante et sociable, à tel point que sa disparition a suscité une vague d’indignation.

Lova R