Rien ne presse. Le moment venu, la liste des candidats présentés par la coalition des partis soutenant le pouvoir en place ou Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina (Irmar), sera dévoilée au grand public. Il n’y a pas urgence. Du moins, c’est l’impression que cela donne, surtout que du côté de l’opposition, les noms des candidats sont déjà annoncés en grande pompe.
Malgré tout, l’Irmar ménage le suspense sur l’identité de ses candidats aux élections législatives. A ce jour, la coalition n’a pas encore tenu ses primaires. Aucun nom n’a filtré et pour l’heure, personne ne peut se targuer d’être le premier sur la liste. Après les dissensions entre ceux qui se prétendent être des candidats inscrits d’office sur la liste, autant dire que tout le monde retient sou souffle. Même l’opposition a également hâte de connaître ses adversaires dans chaque circonscription.
A en croire le Secrétaire national du parti TGV et membre de cette coalition, Hery Rasoamaromaka, choisir les bons candidats n’est pas toujours facile. Une chose est sûre, ça se bouscule au portillon. Et plus la date d’ouverture du dépôt des candidatures approche, plus le lobbying s’intensifie dans les coulisses du pouvoir.
Pour dire que la sélection sera rude, sur toutes les coutures au vu des enjeux et des adversaires en face. Les profils de chaque candidat seront passés au crible afin que des transfuges ne figurent pas dans la liste, comme c’était le cas durant la précédente législature. En fait, nombreux sont les députés élus sous la bannière du TGV qui ont tourné casaque et rejoint même le camp de l’opposition. Ils ont foulé aux pieds le règlement intérieur du parti et renié leur famille politique. A vrai dire, l’Irmar veut donner un sens à la fidélité en politique dans son processus de sélection des candidats. Le meilleur choix de casting.
JR.