Midongy Atsimo et Miandrivazo: quatre gendarmes meurent dans des accidents fluviaux

Quatre gendarmes ont trouvé la mort en service commandé dans les districts de Midongy Atsimo et Miandrivazo ce week-end.

Une fin de semaine sombre pour les bé­rets noirs. Les trois premiers décédés sont des éléments du poste de la gendarmerie de Soakibany, dans le district de Midongy Atsimo, s’agissant respectivement du gendarme de 1ère classe (G1C) Tris Za­findramara, le G1C Florent Jean Marie Ramarolahy et le gendarme de 2ème classe (G2C) Fidèle Lucien Ran­drianarison.
Le groupe a quitté la caserne dans la soirée de vendredi pour mener un exercice de patrouille dans le village de Fasikendry, commune de Soakibany. Les trois éléments sont montés à bord d’une pirogue et son conducteur pour remonter la rivière Itomampy. Chemin faisant, l’embarcation a été balayée par des vents exceptionnellement violents, au point que tous ses occupants ont été projetés ensemble dans l’eau.
L’embarcation a été aperçue quelques instants plus tard par des habitants aux alentours du fleuve, lesquels se sont mobilisés pour es­sayer de comprendre ce qui s’est passé. Ce fut ainsi que le fokonolona a retrouvé et repêché le piroguier, inconscient. A ce moment-là, personne ne savait ce qu’il est advenu des trois gendarmes, sachant que le piroguier n’a encore pu révéler quoi que ce soit…
Ce n’était que le lendemain matin que le fokonolona a pu retrouver les trois disparus, mais ils étaient déjà morts. Leurs armes respectives étaient restées accrochées à leur corps.

Emporté par les eaux…
Pas plus tard qu’hier dans la matinée, un autre accident similaire a eu lieu dans le district de Miandri­vazo, précisément dans la commune de Soaloka, fo­kontany Ambalarano. Le G2C Maminirina Patrick Randriamamonjy, du poste de gendarmerie de Soaloka à Miandrivazo, qui revenait d’un exercice de patrouille dans le quartier d’Amba­tomainty, a été emporté par un brusque courant d’eau lors de la traversée de la rivière Manambolo. Son frère d’arme qui l’accompagnait n’a rien pu faire pour le sauver. N’empêche que le corps du défunt a pu être repêché dans la matinée par les autorités et le fokonolona de la localité.

ATs.

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