La mise en place d’une stratégie pérenne qui a pris fin lundi pour renforcer la sécurité en milieu rural, a été parmi les consignes données par le chef du gouvernement aux responsables des Forces armées. Pour rappel, la lutte contre l’insécurité figure dans les objectifs de 100 jours du gouvernement.
Renforcer les actions de proximité. C’est le défi que le Premier ministre, Christian Ntsay a fixé pour les éléments des Forces de défense et de sécurité (FDS), en marge de la clôture de la réunion des grands responsables au sein des Forces armées, lundi, au Cemes Soanierana. A travers cette consigne, le chef du gouvernement a insisté sur la nécessité de renforcer les actions contre l’insécurité en milieu rural. Cela consistera, entre autres, en l’élaboration de stratégies pour lutter contre les fléaux tels que les cas de kidnapping qui ont commencé à gagner du terrain dans certaines localités situées en zone rurale.
« Les Forces armées ont à la fois un devoir et une responsabilité dans la maîtrise de ces phénomènes d’insécurité. La population ne saurait exercer librement ses activités socioéconomiques tant qu’il n’y a pas la paix et la sécurité », a déclaré Christian Ntsay.
Résultat
Le locataire de Mahazoarivo s’est toutefois félicité du résultat des opérations spéciales menées pour mettre fin à ces fléaux, comme c’était le cas à Ankazobe. Actuellement, la situation dans cette localité est devenue presque à la normale suite aux opérations menées depuis janvier dans ce district, à l’image de l’opération « Harato II ». Plus de 80 responsables au niveau local ont été déjà arrêtées depuis, dont 61 incarcérés pour complicité avec des malfaiteurs. Grâce à cette opération également, les cas de kidnapping ont largement diminué à Ankazobe. Pour preuve, il n’y a eu que deux cas au mois de février et mieux, depuis le début de ce mois, aucun nouveau cas n’a encore été signalé, selon le rapport du dernier conseil des ministres.
Sur ce dernier point, le président de la République a insisté sur la nécessité d’accélérer les interventions face aux cas d’insécurité afin de renforcer la confiance de la population envers les autorités et les FDS. La rapidité des interventions des forces de l’ordre est, selon ses dires, un des paramètres permettant de mesurer la présence de l’Etat. Le renforcement de la lutte contre l’insécurité, faut-il le rappeler, figure parmi les objectifs de 100 jours fixés par le président Andry Rajoelina.
Tsilaviny Randriamanga