Rien n’est encore acquis…

Avec l’entrée en lice de la plateforme regroupant les partisans du pouvoir, la course aux élections législatives, est officiellement lancée. Après la mise en place de cette coalition, l’on recense désormais trois plateformes politiques avec pour vision commune la conquête des 163 sièges à l’Assemblée nationale. Deux de ces plateformes regroupent des partis d’opposition, ayant appartenu à l’ex-collectif des candidats lors de la dernière élection présidentielle. Simple stratégie pour conquérir la majorité ou résultat d’une guerre de leadership, l’avenir seul nous le dira.
En tout cas, obtenir la majorité à l’hémicycle pour la prochaine législature, ne sera pas une mince affaire que ce soit pour les partisans du pouvoir ou pour l’opposition. A côté de ces différentes coalitions en effet, des candidats indépendants ne sont pas non plus à minimiser. Des candidats issus de lutte fratricide et querelles internes qui ont décidé de voler de leurs propres ailes. Un problème devenu un casse-tête non seulement pour la coalition pro-pouvoir mais aussi et surtout pour l’opposition. Cette dernière a mis à l’écart des candidats supposés « joker » pour d’autres, au nom du soi-disant esprit de la coalition.
Mais la bataille entre les états-majors politique ne consiste pas seulement à gagner les élections. Une fois à l’Assemblée nationale, une toute autre réalité attendra les députés élus au sein de l’hémicycle. Pour la coalition pro-pouvoir, le défi sera de maintenir la majorité dont elle dispose avec plus de 80 députés lors de la précédente législature. De son côté, l’opposition vise également le même objectif complexe, se transforment en un véritable challenge de taille.

Tsilaviny Randriamanga

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