Gestion des affaires de la CUA: Ravololomanana interpelle la nouvelle administration

Il faut garder les acquis. C’est en substance le message qu’a voulu faire passe la Conseillère municipale de la Commune urbaine d’Antananarivo, Lalatiana Ravololomanana, à la présidence de la délégation spéciale d’Antananarivo, hier lors d’une conférence de presse à Analakely. Il y a anguille sous roche.

Alors que des avancées ont été faites et enregistrées, dans le do­maine de la bonne gouvernance, sous l’administration de l’ancien maire de la Ca­pi­tale, Naina Andriantsitohaina, les anciennes mauvaises pratiques semblent être de retour. Tous les efforts engagés dans ce sens, seront vains si les veilles magouilles resurgissent.
D’après Lalatiana Ravo­lo­lomanana, les membres du Conseil municipal, ont reçu des doléances du public, selon lesquelles, «des personnes ont été dépêchées dans différents marchés de la Capitale, pour récolter directement les taxes, au lieu de les payer à travers les cartes biométriques dédiées à cette opération. Une mauvaise pratique à bannir qui entrave la bonne gouvernance. Si nous avons opté pour la digitalisation, c’est avant tout pour éviter toutes formes de corruption favorisée par ces anciennes pratiques».

Doléances
A en croire cette Conseillère municipale, 12 doléances venant de 12 marchés d’Antananarivo, ont été reçues. Pourtant, au niveau de ces marchés, les marchands sont déjà dotés de cartes biométriques leur permettant de régler leurs taxes. Le Président de la délégation spéciale d’Antananarivo, est déjà mis au courant, selon toujours cette membre du Conseil municipale.
Elle souligne toutefois que des consignes verbales ne suffisent pas à rétablir la situation. La digitalisation du processus a été adoptée sous forme de convention, approuvée par le Conseil municipal.
«La bonne gouvernance commence avant tout par le respect des textes et dispositions légales en vigueur», a-t-elle souligné.
En attendant, les agents de l’Inspection générale de l’Etat (IGE) prennent en main cette affaire et mènent actuellement une enquête au niveau de la municipalité, suite à la demande de Lalatiana Ravololomanana. Cette dernière voudrait jouer la carte de la transparence face aux accusations formulées par certaines personnes au sein de la nouvelle administration de la CUA, à l’encontre de l’administration sortante.

Rakoto

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