Trouver des bons candidats répondant le mieux au profil recherché et qui par-dessus tout, ont les moyens de payer leur caution et financer leur campagne électorale, n’a jamais été une sinécure pour un parti, en vue des élections législatives. C’est pourquoi, il est impératif de former des alliances et une coalition politique, parfois contre nature, mais nécessaires pour des raisons stratégiques et surtout financières. Comme c’est le cas actuellement… avant d’espérer gagner la bataille des urnes et des sièges au sein de l’Assemblée nationale.
Même pour le régime en place, toutes les plateformes soutenant le président Andry Rajoelina, font front commun, face à celle de l’opposition fracturée et en ordre dispersée, portant chacune leur liste aux législatives, mais déterminée à prendre sa revanche et à redorer son blason,
L’union fait la force, dit-on, qui a souvent un impact significatif sur le résultat des élections et pourrait être aussi une source de profond malaise politique au sein d’un parti dont les membres fidèles mal lotis aspirant à devenir candidats, sont écartés en faveur de prétendants de la plateforme disposant des ressources suffisantes, pour le financement de sa campagne électorale.
Autrement dit, figurer dans la liste finale, a un prix. Ceux qui ont pensé au début qu’il suffit des jouer des coudes, pour être candidat, ont été à côté de la plaque. Il est clair qu’un parti politique à lui seul, ne peut pas prendre en charge les dépenses électorales de ses candidats, à commencer par le paiement de la caution. D’ailleurs, la plateforme présidentielle l’a déjà annoncé, l’argent reste aussi le nerf des élections. Les candidats devraient puiser dans ses propres fonds pour défendre les couleurs de la plateforme, un gage de loyauté sans faille envers le président de la République et de son parti.
JR.