Une maison traditionnelle de deux étages, sise à Ankadifotsy Befelatanana (troisième arrondissement), où vivait toute une grande famille, a été la proie d’un violent incendie hier après-midi. Pour le moment, les avis divergent quant à l’origine exacte du drame.
L’incendie s’est déclaré dans le grenier au deuxième étage vers 14h30, selon l’un des occupants de la maison. Le feu s’est répandu à toute vitesse à l’étage inférieur puis au rez-de-chaussée.
En attendant l’arrivée des secours, le voisinage et les occupants de la maison se sont donné la main pour lutter contre les flammes avec les moyens du bord, tout en essayant de sortir les objets se trouvant à l’intérieur.
Les pompiers sont arrivés vers 14h45, et se sont mis au travail immédiatement. Trois véhicules d’intervention de la caserne d’Andravoahangy et de Tsaralalàna, avec une vingtaine d’éléments ont assuré la lutte contre les flammes sur place. Pendant ce temps, les éléments du commissariat central de Tsaralalàna ont assuré la sécurisation des lieux.
Dégâts matériels considérables
La pression de l’eau dans le quartier étant très faible, les soldats de feu ont dû chercher une bouche d’incendie plus loin, notamment près du jardin d’Antanimena.
Ils ne sont parvenus à éteindre le feu que vers 16h. Et parmi la les 18 chambres composant la grande maison et les trois cabanes en bois installées derrière, seule une chambre située au rez-de-chaussée est épargnée.
Les dégâts matériels étaient considérables, pour ne citer que la forte somme d’argent partie en fumée. Quoi qu’il en soit, parmi les 12 ménages composés d’une vingtaine de personnes qui y habitent, aucun blessé n’a été enregistré.
Certains occupants craignaient, par contre, qu’une femme se trouvant dans le grenier où partaient les flammes, soit morte calcinée. Cette hypothèse reste encore à vérifier.
ATs./LR