Un élan en faveur du développement local. Le gouvernement a récemment annoncé l’octroi d’aides financières à 68 des 69 communes de la région Anôsy à travers le Fonds de développement local (FDL).
Cette initiative, intégrée dans le cadre du projet Mionjo, financé par la Banque mondiale et supervisé par le ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT), vise à renforcer l’autonomie des communautés locales, considérée comme le socle du développement.
La semaine passée, 56 des 68 communes ont reçu leur part d’aide financière, variant entre 329 à 429 millions d’ariary chacune, destinée à la mise en œuvre de projets de développements locaux sélectionnés en fonction des priorités identifiées dans chaque commune.
A ce sujet, Voahary Rakotovelomanantsoa, gouverneure de la région Anôsy, insiste sur « l’importance d’utiliser efficacement et d’une manière transparente ces fonds, pour les communes bénéficiaires ».
Les fonds alloués sont destinés à des projets variés, tels que la construction de routes, la réparation ou la réhabilitation d’infrastructures publiques, à l’exemple des marchés, des cliniques ou encore des bureaux municipaux. Toutefois, la commune urbaine de Taolagnaro demeure l’exception. Ne bénéficiant pas de l’aide financière du FDL, la municipalité de Taolagnaro participe déjà au projet Pic et dispose de ressources financières substantielles.
Afin d’obtenir cette aide financière, « les communes doivent respecter un processus rigoureux. Elles doivent d’abord planifier leurs projets prioritaires à travers un système local dédié, puis mener une enquête et faire un prévisionnel financier de projets au FDL pour validation », a précisé la gouverneure de la région Anôsy. Ce processus a déjà permis d’allouer un premier lot d’aides financières à la région, avant de réitérer l’opération pour ces 56 communes.
Arh.
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