Quelle sera la composition de l’Assemblée nationale, après les élections du 29 mai ? Les observateurs pensent que suite aux événements politiques, notamment la présidentielle et les péripéties politiques houleuses, les législatives vont entrainer une modification profonde des équilibres au sein de l’hémicycle. Quant aux citoyens par contre, ils ne s’attendent pas à une grande surprise.
Les mouvances restent les mêmes à Tsimbazaza, mais avec quelques changements en perspective, plus précisément au niveau des membres. Il est fort probable que la majorité des députés sortants réussiront à briguer un autre mandat, mais cette fois, dans les camps adverses.
Communément appelés des transfuges, des membres du Mapar auraient basculé dans le camp de l’opposition et se sont même portés candidats, tandis que certains membres de l’opposition auraient rejoint le clan présidentiel. Les mêmes têtes avec des orientations politiques différentes. Voilà à quoi pourrait ressembler la nouvelle Assemblée nationale.
En un mot, faire du neuf avec du vieux. C’est du pareil au même, loin des attentes de l’opinion publique très critique envers la précédente législature au centre de plusieurs scandales qui ont fait couler beaucoup d’encre. C’est peut-être l’une des raisons pour lesquelles, les partis et plateformes ont imposé des critères de sélection rigoureux, comme la loyauté et la confiance.
Comment faire confiance à quelqu’un qui a déjà été dans le camp adverse même s’il s’agit d’une personnalité politique connue ? Le choix n’est pas facile, c’est pourquoi la publication de la liste, prend du temps. Et, il ne faut pas s’étonner, les candidats ne se bousculent pas, d’autant que réunir la caution à 20 millions ariary, est une autre paire de manche.
T.N