La nomination du « manager de redressement » à la tête de la Jirama mal en point, se fait toujours attendre, alors que le processus de recrutement a débuté au mois de mai 2023. Les syndicats de la Jirama sortent de leur silence.
Combien de temps faudra-t-il encore attendre ? Annoncée cette année, la nomination du directeur général, est maintenant réclamée à vive voix par les syndicats de la Jirama.
Aux dernières nouvelles, toutes les étapes du recrutement sont bouclées et il ne reste plus qu’à attendre la décision finale de nomination. Sauf que les syndicats de la Jirama se montrent impatients. Après avoir brandi des banderoles réclamant la nomination d’un directeur général, ils ont franchi une nouvelle étape en convoquant la presse, hier.
Dans une déclaration commune signée et rendue publique, près d’une vingtaine de syndicats appellent à «la nomination en urgence du DG, capable de prendre des décisions, de présenter un plan de redressement stratégique, du point de vue financier, commercial, social de la Jirama, au nom de l’intérêt général».
En novembre 2023, l’ancien ministre de l’Energie et des Hydrocarbures, Solo Andriamanampisoa, a déjà annoncé que la nomination du DG de la Jirma, interviendra au cours de cette année. Il a demandé à toutes les parties prenantes, d’être patientes. D’après lui, aucun des candidats malgaches n’avait satisfait aux exigences du poste, qualifiant les candidats retenus de «perles rares».
Pour rappel, le gouvernement malgache avait chargé le cabinet Alexander Hughes de mener le processus de recrutement international du nouveau manager de redressement, ainsi que du directeur administratif comptable et financier. Sur les 19 candidats initiaux, seuls quatre ont passé l’entretien, parmi lesquels deux candidats étrangers ont été sélectionnés pour le poste.
Problèmes persistantsd’approvisionnement
Dans l’attente de cette nomination cruciale, les regards restent tournés vers les autorités. Les problèmes d’approvisionnement en électricité et en eau persistent, alimentant la colère des consommateurs. Les manifestations se multiplient dans les villes et villages, aussi bien à Antananarivo que dans les autres régions. L’eau ne coule plus du robinet et les coupures de courant à répétition.
Arh.