Sûrement que les députés sortants exclus par leur parti, pour diverses raisons, mais aspirent à briguer un autre mandat, vont se présenter comme candidat indépendant aux législatives. Il ne pourrait pas en être autrement pour eux, surtout pour les élus qui s’accrochent à leur siège, convaincus de leur popularité dans leur circonscription respective.
Pas question de laisser leur fauteuil sans batailler dans les urnes. Jusqu’à maintenant, aucun d’entre eux n’a annoncé leur désistement, au contraire, ils s’affichent même sur les réseaux sociaux et déclarent même leur candidature. Et, la caution à 20 millions d’ariary, ne devrait pas constituer un obstacle à leur quête d’un autre mandat. Ils ont eu largement le temps de s’y préparer.
Du côté de leurs partis d’origine, ils devraient
s’attendre à ce que cela se produise. Car paradoxalement, le fait de créer des plateformes d’alliance stratégique comme le Firaisakiana, le Collectif ou même l’Irmar, a mené à la division entre les membres, en l’occurrence entre leur député devenu persona non grata. Une fois évincés, ces élus n’ont d’autres options que de voler de leurs propres ailes et de livrer une guerre fratricide dans les urnes. D’un côté, il y a opposition au sein de l’opposition et de l’autre, le régime en place n’a pas échappé au phénomène des transfuges.
En tout cas, ce manège politique fait tourner la tête des électeurs. Un véritable embarras du choix qui va entraîner des conséquences importantes sur les reports des voix. Ce qui n’est pas avantageux pour certains, notamment les deux plateformes de l’opposition car suite à leur scission, leur partisan fait face à des choix difficiles. A cette allure, leurs voix seront éparpillées de manière disparate.
JR.