Des employés d’une entreprise franche sise à Tanjombato ont commis le vol le 3 mars, profitant de l’absence des autres membres du personnel. Le gardien, le magasinier, le chauffeur et le maintenancier ont collaboré pour faciliter la sortie clandestine de 596 kg de fibres textiles qui ne sont pas disponibles sur le marché local à Madagascar, d’un coût total de 175 millions d’ariary.
Les responsables de l’entreprise franche seraient alors contraints de procéder à une mise au chômage technique de l’ensemble du personnel si ces composantes essentielles dans la confection de vêtements ne sont pas retrouvées. Ils ont déposé une plainte pour vol à la brigade de gendarmerie d’Andoharanofotsy, le 12 mars. Cette dernière a immédiatement ouvert une enquête qui ne va pas tarder à porter ses fruits.
Les enquêteurs ont cueilli un à un les responsables de ce vol jusqu’à capturer onze personnes au total. En réalité, le gardien a laissé les voleurs entrer librement dans le magasin. Le magasinier qui disposait de la clé de l’entrepôt, l’a ouvert pour qu’il n’y ait pas des traces d’effraction. Pour sa part, le chauffeur a acheminé le butin vers le receleur. Et enfin, le maintenancier s’assurait de couper l’électricité pour que les caméras de surveillance ne fonctionnaient pas au moment des faits.
Le défèrement de tous les suspects a eu lieu le 15 mars, à l’issue duquel ils ont été placés sous mandat de dépôt à la maison centrale d’Antanimora.
En signe de reconnaissance des travaux de la gendarmerie, le directeur général de la société est venu, le 3 avril, remettre en mains propres différents mobiliers de bureau et du matériel informatique à la brigade d’Andoharanofotsy. Il s’agit d’ordinateur complet, onduleur, armoire, table et chaises.
LR
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