A chacun sa stratégie

Fin du dépôt des candidatures pour les législatives, hier. En attendant la liste définitive et le démarrage de la campagne électorale, l’opinion peut déjà compter sur les réseaux sociaux pour connaître les personnalités qui se sont présentées à travers leur profil. Certains ont choisi de faire le tam-tam médiatique pour déposer leur dossier, tandis que d’autres ont préféré rester en retrait. Faute de moyen ou stratégie délibérée ? Les réponses devraient être connues lors de la campagne qui s’annonce déjà explosive dans quelques arrondissements de la capitale et dans certains districts. D’autant plus que dans plusieurs localités, des candidats n’ayant pas reçu de mandat de leur formation politique d’origine ont choisi de faire cavalier seul en tant qu’indépendants.

Ils devront ainsi faire face à leur plateforme politique ainsi qu’à leur adversaire. Ce qui ne sera pas sans conséquence pour leur avenir politique, plus encore s’ils ne sont pas élus, notamment pour le camp du parti au pouvoir. Pour ce qui est de l’opposition, dès la défaite à la présidentielle à laquelle elle n’a pas officiellement participé, deux camps sont présents dans de nombreuses circonscriptions, en particulier dans la capitale. Et il n’est pas sûr que, dans le contexte actuel, cette posture puisse profiter au groupe. A l’inverse, les risques d’éparpillement des voix sont nombreux. C’est le cas dans trois arrondissements de la capitale.

Quoi qu’il en soit, seuls les résultats des urnes peuvent confirmer ou infirmer la réussite de cette stratégie. En politique, comme au foot, en effet, seuls les résultats comptent et peuvent mesurer l’impact de l’option choisie par l’équipe. C’est donc à travers la majorité des élus prochainement à l’Assemblée nationale que l’on pourra mesurer, par la suite, qui sera le plus stratège. Dès la semaine du 29 mai prochain, l’opinion saura qui sera le grand gagnant.

Rakoto

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