Etre honnête avec soi-même

Le compte à rebours est lancé. Il ne reste plus que quelques jours aux candidats pour être fixés sur leur sort. Leur candidature seront-elle validée ou rejetée ? Des requêtes allant dans ce sens ont été déposées auprès des Ovec et de la Ceni, mais dans quel but lorsque les candidats eux-mêmes savent qu’ils n’ont pas rempli les conditions nécessaires ?
La majorité des requêtes concernent les dossiers manquants, non sans importance puisque certains font référence à la caution de 20 millions ariary. A quoi s’attendaient-ils en se présentant devant les Ovec ave des dossiers incomplets ? Peut-être pensaient-ils que les Ovec n’y verraient que du feu et que même sans avoir fourni le reçu de paiement de la caution, leur dossier serait retenu.
Certains prétendants au poste sont pourtant restés honnêtes face à leur impossibilité d’arborer le statut de candidat. Nombreux se sont abstenus de se présenter, tout simplement parce qu’ils ne disposent pas de 20 millions d’ariary. Pas besoin de gesticulation ni de longs discours pour dire qu’ils n’ont pas pu réunir la somme exigée. Pas besoin également de blâmer qui que ce soit. Les dossiers manquent, mieux vaut se tenir à l’écart. Malgré tout, d’autres osent encore formuler des requêtes. L’honnêteté intellectuelle fait défaut.
Malgré cela, cette somme colossale fait toujours débat. Le poste de parlementaire est-il alors seulement réservé à ceux qui en ont les moyens? Ou bien est-ce un moyen de prouver la détermination des candidats à atteindre un objectif ? Comment peut-on aider la population sans s’aider soi-même ?

T.N

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