Session parlementaire : la propagande à contre- courant

La prochaine session ordinaire de l’Assemblée nationale qui se tiendra au mois de mai s’annonce déjà mouvementée. Alors que les préparatifs battent leur plein sous l’égide du doyen des vice-présidents, Jean Jacques Rabenirina, l’ombre des prochaines élections législatives plane déjà sur l’institution.
En effet, de nombreux députés en exercice ont d’ores et déjà annoncé leur candidature pour briguer un nouveau mandat. Si certains ont choisi de rester fidèles à leur parti politique, d’autres ont opté pour une candidature indépendante ou se sont ralliés aux nouvelles plateformes électorales. Parmi ces candidats, des membres du bureau permanent de l’Assemblée. C’est-à-dire des vice-présidents chargés d’assurer la rotation de la présidence de la session ordinaire. Cette situation laisse planer le doute sur le déroulement optimal des travaux parlementaires.
Cette frénésie de candidatures n’est pas surpre­nante au regard du taux d’absentéisme observé au cours des sessions ordinaires et extra­ordinaires de la législature actuelle. De nombreux élus semblent ainsi délaisser leurs obligations parlementaires au profit de leurs ambitions électorales.

Felana Michelle

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