Gelson Fernandes : « Il faut donner de l’espoir à la jeunesse »

L’intervention de Gelson Fernandes, Directeur régional de la division Associations Membres de la Fifa, a marqué la fin de l’assemblée générale ordinaire de la fédération malgache de football (FMF). Son message était clair : la Fifa attend des progrès concrets et des résultats tangibles.

M. Fernandes a souligné l’importance cruciale de la mission de développement du football, confiée aux ligues et placée sous l’égide de la fédération. Tout en reconnaissant le soutien financier de la Fifa à Madagascar, il a précisé qu’ « on ne pourra pas tout faire en même temps. Mais on va aller par paliers… L’utilisation de ces subventions doit être adéquate ».
Il a insisté sur la nécessité de tenir des compétitions régionales, affirmant que
« l’organisation des compétitions dans ces ligues doit être bonne, parce que c’est vous qui faites le football national. C’est vous, dans chaque ligue, par votre travail, par votre implication, par votre passion, qui faites le développement de cette jeunesse. C’est un pays qui est quand même en difficulté. C’est une jeunesse qui souffre. Vous avez des responsabilités, tous. Parce qu’à travers le football, et moi j’en suis la preuve, croyez-moi, je suis né sur une île aussi, les îles du Cap-Vert, qui sont au large des côtes du Sénégal, il faut donner de l’espoir à la jeunesse ».
Le football, vecteur d’espoir
M. Fernandes encourage vivement les dirigeants à agir résolument afin que le football devienne un vecteur d’espoir. « Vous en avez la capacité. La fédération, sous la houlette de son président et avec l’appui du comité exécutif, peut réaliser cette mission. C’est un impératif, pas une trivialité. Seul le football a le pouvoir d’unir une population, de transcender les différences ethniques, religieuses et sociales. Face à la souffrance des habitants et des enfants, nous devons leur permettre de rêver d’un avenir meilleur grâce au football », selon lui.

Collaboration avec l’Etat
Il a également exprimé son optimisme quant à la collaboration avec l’Etat pour concrétiser le développement du football régional. « Je pense qu’on a aussi besoin de l’Etat. Parce que si on a 22 terrains à disposition, il faut que vous puissiez disposer de ces terrains. Autrement ça ne fait pas de sens. Ces terrains doivent être mis à la disposition des ligues régionales, pour que vous puissiez jouer », conclut-il.

Naisa

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