On s’achemine vers des élections législatives historiques à suspense, aux enjeux cruciaux, surtout pour les plateformes politiques en course soutenues avec ferveur par leurs partisans respectifs. C’est l’heure de vérité des urnes tant attendue, essentielle à démocratie, notamment après le manque d’enthousiasme des électeurs pour la présidentielle. On dirait que tout le monde a déjà hâte de connaître les résultats alors que la campagne électorale n’a pas encore commencé. Comme si les abstentionnistes voulaient prendre leur revanche. Pour dire que ce rendez-vous ne ressemble aux autres dans le contexte qui prévaut actuellement.
Cette fois, on s’attend à un taux de participation plus élevé, même si le nombre de candidats est en légère baisse par rapport à 2018. Mais tant mieux, cela rend davantage les scrutins intéressants, et ce malgré encore la présence des candidats inconnus au bataillon qui n’ont aucune chance de tenir la dragée haute aux chevronnés et aux poids lourds politiques qui se disent tout confiants dans leur élection. Après tout, l’essentiel, c’est de participer et d’en profiter car il faut un début à tout. Et,les voies des urnes sont parfois impénétrables.
Après le tirage au sort de l’ordre des candidats dans le bulletin unique, chacun s’affiche fièrement sur les réseaux avec son numéro gagnant, en prélude à la campagne électorale qui s’annonce électrique, à plus d’un titre. Outre leur étiquette politique, leur dossard sert également à les identifier par les autres candidats en lice.
En attendant, la précampagne bat son plein. Les uns se font remarquer sur le terrain en distribuant des dons comme à l’accoutumée, avant le début de la propagande. Certains se donnent même en spectacle, histoire de prendre un peu d’avance sur ses adversaires. Tout cela pour amadouer et séduire les électeurs avant l’heure. C’est un sacré numéro.
JR.
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